Création du lieu culturel en plein champs de la Petite Pierre avec la Cie Vendaval.
Entre 2 rendez vous, 3 brouettes de mortier et 4 ateliers,
les tentatives de répétitions de Comment va la terre dérivaient
souvent vers des lancers de fléchettes sur les poutres de la chapelle.
Création officielle de la Cie Kiroul
elle devient association autonome accueillie de manière permanente à la Petite Pierre
Aurillac,
l’intégralité du public quitte les premières représentations
de Comment va la terre…? Elle tourne !
du coup Cyril et Dimitri s’en vont eux aussi
La honte de la famille d’Arnaud Cathrine
création jeune public, mise en scène Dimitri Votano
Un spectateur refuse pour la première fois la chips d’apéro des Oizeaux se crashent pour mourir
Rencontre avec Picnic Production
« Coup de foudre » de la presse aux Rencontres Théâtre Jeune Public de Huy (Belgique) pour Le voyage intraordinaire
23 octobre 2013
Répétition reportée. On part à Ostende manger des moules frites.
Eric part de l’autre côté de la montagne
La Cie porte le collectif la Kour Bouillonne à Aurillac, avenue de Tivoli
Tempête à Poitiers pendant une représentation de Jamais Jamais
une version « déluge » est créée en direct devant un public de 30 irréductibles fasciné‧e‧s
Martin improvise un spectacle de marionnettes en mie de pain et récolte l’admiration de la fille de Perrine
Mariette et Valérie créent la version féminine des Oizeaux se crashent pour mourir,
pour une représentation unique à l’occasion des 60 ans de Dimitri
Implantée à Jegun (Gers) et créée en 1998 par Cyril Puertolas et Dimitri Votano, la Cie Kiroul participe aux actions menées par La Petite Pierre, lieu culturel en pleins champs, créé simultanément avec la Compagnie Vendaval, autour du développement du spectacle vivant en milieu rural. Devenue association autonome en 2005, la compagnie Kiroul est accueillie de façon permanente sur le site de La Petite Pierre. L’auteur Eric Durnez, partenaire de la première heure, rejoint la direction artistique de la compagnie en 2007, jusqu’à son décès en 2014. Aujourd’hui la compagnie est dirigée par Cyril, Dimitri et Marion Dupouy, qui après avoir administré la compagnie pendant 8 ans, bascule sur le versant artistique en 2020. Léa Oriol, arrivée la même année, est en charge de l’administration et de la production, et Ingrid Monnier accompagne les tournées depuis 2010 par le biais de Picnic Production. L’équipe est constituée autour d’un noyau d’artistes et de technicien‧ne‧s qui ont pris part à plusieurs projets de la compagnie (Mariette Delinière, Valérie Tachon, Martin Votano, François Sinagra), et se complète au gré des projets, par des intervenant‧e‧s plus ponctuels (gersois‧e‧s ou rencontré‧e‧s au gré des tournées et résidences), pour des regards extérieurs sur des créations (dont Sylvain Cousin, qui intervient régulièrement sur la mise en scène), des projets d’action culturelle (Perrine Lurcel notamment), un soutien technique (Bruno Porterie et Mahfoud Bettayeb)…
La compagnie Kiroul explore divers registres de la création théâtrale : théâtre de rue, théâtre jeune public, théâtre de texte, théâtre d’objet. Depuis sa naissance, la compagnie a créé une dizaine de spectacles qui ont tourné dans le Gers, en Occitanie mais aussi dans d’autres régions de France, ainsi qu’en Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas…
Sa ligne artistique se définit par le souci d’aborder tous les publics, dans les lieux les plus improbables, par un goût pour l’absurde, le burlesque, le décalé au service de questionnements actuels, par des registres de jeu qui cherchent à établir une relation intime avec le public.
La Cie Kiroul mène un travail de proximité sur le département du Gers (partenariat avec les collectivités locales, implication dans le festival N’amasse pas Mousse à Castéra-Verduzan organisé par la Petite Pierre, projets récurrents avec l’OCCE 32 et l’ADDA 32…), tant en diffusion que du côté de l’action culturelle, avec des scolaires, des associations, des habitant‧e‧s du territoire, des groupes d’amateur‧rices… Elle entretient également un lien ténu avec son public, local et moins local, fidèle miroir qui suit chacune de ses créations et avec lequel elle échange au fil de l’évolution de ses spectacles.
Elle allie à cette présence sur son territoire, une intense diffusion sur les réseaux arts de rue, jeune public, arts de la parole, au niveau national (Chalon dans la rue, Festival Eclat à Aurillac, Zaccros d’ma rue à Nevers, Fest’arts à Libourne, Vivacité à Sotteville-lès-Rouen, les RIAS, Halle Verrière de Meisenthal, Charleville-Mézières, Le Nombril du Monde à Pougne-Hérisson, Très Grand Conseil Mondial des clowns à Niort, Très Tôt Théâtre à Quimper, Spectacles de Grands chemins en Vallée d’Ax…) et international (La Plage des Six Pompes – Suisse, nombreuses tournées en Espagne et en Belgique, Spoffin festival à Amersfoort – Pays-Bas, Festival Strada de Bremen – Allemagne…). Les spectacles de la compagnie, grâce à leur diversité, traversent aussi bien les festivals les plus repérés que les programmations locales des municipalités. La reconnaissance professionnelle (Prix du public du Festival Mimos de Périgueux en 2006 et le Prix du Jury du Festival Renaissance de Bar le Duc en 2008 pour Comment va la terre ? Elle tourne…, Coup de foudre de la presse du Festival d’Huy – Belgique en 2012 et Prix de la Critique des Arts de la Scène 2012-2013 – Belgique pour Le Voyage intraordinaire…) rejoint l’adhésion du public qui a pu se vérifier notamment au cours des 1000 représentations de Comment va la terre ? Elle tourne… et ses formes courtes Les Oizeaux se crashent pour mourir et Hamburgito, qui tournent sans interruption depuis 2005.
L’histoire de la compagnie est également marquée par l’écriture d’Eric Durnez, dont elle a également créé plusieurs textes avec succès : Les Contes à réchauffer (2007), Le voyage intraordinaire (2008) La Maman du prince (2014). Au-delà de nos frontières, ces formes ont toutes reçu un accueil enthousiaste en Belgique, terre d’origine d’Eric. Ce dernier souhaitait monter l’Endroit, son dernier texte resté inachevé, avec la compagnie. Ce projet inabouti est une des sources d’inspiration d’Allant vers.
Dans ses premières années, la compagnie explore en tout sens, mêlant théâtre de texte et des formes plus corporelles (En quête – 2000, C – 2004), allant parfois s’adresser au jeune public (La Honte de la famille – 2008), pour finalement se diriger plus spécifiquement vers des formes en extérieur et le théâtre dans des espaces publics ou non équipés.
Elle crée aussi en 2012 deux formes inspirées de l’univers du conte et plus précisément de ceux de Charles Perrault, dont les textes sont repris intégralement dans une proposition à la fois sensible et clownesque (Mademoiselle Culcendron), et une autre entièrement mise en musique, sur une composition rock qui dépoussière le mythe (La Blarble bleue), toutes deux mises en scène par Cyril Puertolas.
Le succès de Jamais Jamais (2013), deuxième opus du duo burlesque des Fautifs qui met l’hôpital à la rue, marque une étape dans l’histoire de la compagnie, comme l’affirmation artistique et professionnelle de Kiroul dans le réseau des arts de la rue.
Son nouveau spectacle, Allant vers, est présenté en deux étapes : 2points0, forme autonome sortie à l’été 2018, est aussi la porte d’entrée de la grande forme finale dont la sortie est prévue en juillet 2021, et qui réunit l’ensemble de la compagnie (7 personnes au plateau et 1 technicien), ainsi que des partenaires de longue date en tant que regards extérieurs à la mise en scène (Antoine Manceau, Renaud Grémillon, Emilie Canniaux…), à la lumière (Emile Martin), à la dramaturgie (Anne-Christine Tinel)… Cette production ambitieuse, qui réunit plus d’une vingtaine de partenaires et soutiens, nationaux et locaux, le sera tout autant dans sa diffusion : il s’agit d’une proposition en espace extérieur de grande envergure, pour 200 spectateur‧ice‧s plongés dans la nuit noire.
La compagnie est soutenue annuellement par le Conseil Départemental du Gers et par des aides au projet de la DRAC Occitanie (aide à la création), du Conseil régional Occitanie (résidence-association, aide à la création), de la DGCA (aide à la résidence de création). Elle reçoit aussi des aides ponctuelles de la Spedidam, de l’Adami, de la Politique de la Ville, du FDVA, et du Fonpeps.
La compagnie a créé depuis 1998
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